En ces temps “désenchantés”, il devient de plus en plus difficile pour les marques en particulier dans le domaine de la mode de communiquer sans tomber dans le plagiat ou le déjà-vu, une méthode marketing usée, car trop abusée.
Les diplômées d’abord
Du coup certaines griffes n’hésitent pas à jouer la carte du “vrai” en choisissant par exemple des modèles sans artifice à la manière d’Aerie lingerie ou carrément des docteurs d’Etat comme vient de le faire Betabrand. Ce distributeur en ligne spécialisé dans le prêt-à-porter a donc fait appel sur Facebook et Twitter à 60 parfaites inconnues qui doivent toutefois avoir en poche au minium un doctorat d’État pour devenir les égéries de sa dernière campagne printemps été 2014.
Casting fourni par Stanford, Berkeley et Colombia University
Pour le fondateur Chris Lindland, quoi de plus naturel que de demander à des femmes intelligentes et cultivées de représenter une collection qui leur ressemble. Dans cette série de photographie publicitaire presque ordinaire se cachent derrière leurs grandes lunettes de soleil et leurs tenues des plus trendy des médecins, avocates, ingénieurs en informatique, chimistes, physiciennes et autres business women surdiplômées qui pour le plaisir ont gouté à ce monde tellement superficiel…
Si l’idée de prendre des mannequins bardées de diplômes a d’emblée séduit, elle n’a pas tardé à faire grincer des dents des professionnels de la pub, mais surtout des internautes qui l’ont aussitôt qualifiée de raciste puisqu’aucune femme de couleur n’a été retenue parmi les 60 même avec une dizaine de doctorats. Cette fausse note a très été vite été corrigée par Betabrands qui a ajouté le portrait de Asha une jolie “brune” diplômée en psychologie cognitive de l’université de Stanford.
Dans le monde de la pub, on peut toujours essayer de chasser le naturel, il revient au galop ! 😉
Via © Images : Betabrands